mardi 2 mars 2021

Un rapace de plus en plus fréquent.

 

 

L'Épervier de Cooper fait de plus en plus partie du paysage dans la région de Québec. Pourtant, si on remonte au premier Atlas des Oiseaux nicheurs du Québec méridional (1984-1989), il était reconnu comme un oiseau migrateur rare dans le Sud du Québec. À cette époque, la mention la plus à l'Est de la province se retrouvait dans la région de Montréal. Le tableau de distribution est bien différent 25 ans plus tard, lors du deuxième Atlas des Oiseaux nicheurs du Québec méridional (2010-2014), durant lequel cette espèce est signalée aussi à l'Est que dans le Bas-Saint-Laurent, avec de nombreuses confirmations éparpillées un peu partout. Il est maintenant un nicheur régulier dans quelques parcs municipaux de la ville de Québec. 

En toutes saisons, il est un visiteur régulier aux postes d'alimentation installés dans nos arrière-cours. Sa diète est très variée. Il peut être une menace pour les petits mammifères (souris, écureuils) et pour les oiseaux variant en taille des petits oiseaux chanteurs jusqu'aux jeunes faisans. Il lui arrive même de se nourrir de poissons. Au cours d'une étude faite en 1959 à Ithaca, N.Y., s'étalant sur trois ans et impliquant le suivi de 12 différentes nichées, il a été confirmé que les Tamias rayés et les Écureuils roux comptaient pour 94% des mammifères rapportés au nid par les adultes. L'Étourneau sansonnet remportait la palme chez les oiseaux.

 

 

Épervier de Cooper / Accipiter cooperii / Cooper's Hawk / Gavilán de Cooper. Adulte. Domaine de Maizerets, ville de Québec. Le 28 février 2021.

 

 

 

Adulte. 09 mai 2019 le long du rang Bois-de-l'Ail, Saint-Flavien, comté de Lotbinière, Québec.

 

 

Adulte. 21 janvier 2017 à Saint-Édouard, comté de Lotbinière, Québec.

 

 

Immature se nourrissant d'un Moineau domestique apporté par un parent quelques instants plus tôt. 20 juillet 2014 au Bois-de-Coulonge, ville de Québec, Québec.

 

@ bientôt.

 

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