samedi 16 avril 2011

On repasse ou on ne repasse pas ???

Quitte à passer pour un être bizarroïde, j'aimerais vous entretenir d'une prise de position assez spéciale que j'ai adoptée dès que la passion pour les oiseaux m'a habité. Bien candidement, je me disais que la meilleure façon d'attirer un oiseau à moi était de me mettre dans la peau de cet oiseau. Agissant comme un oiseau, j'aurais plus de chance de l'approcher et de comprendre son comportement devant une situation particulière. Assez simple comme raisonnement, mais tellement profond quand on y pense comme il faut. C'est cette ligne de pensée qui m'a amené à m'intéresser aux moyens que les oiseaux utilisaient pour communiquer entre eux. Ayant vite abandonné l'idée de me laisser pousser des plumes, je me suis aperçu que le plus simple de ces moyens était la communication auditive. J'ai alors mis bien des efforts à imiter leurs chants ou leur cris d'alarme ou de contact. Ayant la chance d'avoir hérité de mes parents d'une oreille musicale, je peux assez bien imiter les sons que j'entends pour une première fois et ces sons restent gravés dans ma mémoire très longtemps. C'est ce qui m'a permis de reconnaître quelquefois des chants d'oiseaux tropicaux plusieurs années après les avoir entendus pour la première fois ou après les avoir mémorisés suite à l'écoute de disques de vinyle, de cassettes ou de disques compacts. Je suis très conscient de cette chance que j'ai et je n'éprouve aucune gêne à m'en servir sur le terrain. Mais voilà, l'interaction entre un humain et un oiseau semble déranger bien...des humains. Pour l'oiseau, ceci dit très sincèrement, je ne saurais déterminer avec certitude l'ampleur d'un possible dérangement.

La repasse, playback en anglais, est cette activité qui consiste à faire entendre à une espèce d'oiseau en particulier le chant de son espèce afin de provoquer une interaction. Quand l'oiseau émet un chant, aussi beau soit-il, ce n'est surtout pas pour plaire à l'oreille humaine. L'oiseau émet son chant d'abord pour faire savoir à ses pairs qu'il est bien établi dans un territoire donné et qu'il entend bien le défendre. Ensuite, ce même chant est destiné à conquérir une femelle qui lui permettra d'assurer la pérennité de son espèce à travers ses gênes. Rien de très romantique me direz-vous, mais ce sont pourtant les deux utilités du chant. Un oiseau qui vocalise continuellement par un beau matin de printemps peut nous faire croire qu'il le fait par pur bonheur de vivre, mais ce n'est vraisemblablement qu'un jeu de l'esprit humain. Dans la vraie vie de l'oiseau, comme dans celle de tout animal, deux finalités sont primordiales et incontournables: sa survie au quotidien et la survie de son espèce à travers la reproduction.

Avec l'augmentation récente de la facilité à se munir d'appareils audio numériques de plus en plus sophistiqués, l'utilisation de la repasse, qui a pour but premier d'amener les oiseaux à se montrer à l'observateur, a augmenté de façon exponentielle. Cela a alimenté un débat permanent entre les ornithologues sur les questions éthiques entourant l'utilisation, sur le terrain, de chants d'oiseaux enregistrés.

De dire que la repasse est l'un des outils les plus utiles et les plus performants pour l'ornithologue qui désire voir un oiseau en nature, n'est pas le point en litige dans ce débat. Tous s'accordent pour dire qu'une espèce d'oiseau autrement trop timide pour se montrer d'elle-même à découvert devant des observateurs pourrait très bien le faire en entendant des sons (chants ou cris) émis par un rival potentiel. Que cette supercherie a ou non un impact significatif sur les oiseaux n'est pas aussi claire.

N'eut été de l'utilisation de la repasse, jamais il n'aurait été possible de faire apparaître cet oiseau excessivement furtif qu'est le Mérulaxe des bambous / Spotted Bamboowren. En plus de ne jamais se présenter à découvert, cet oiseau  ne demeure que quelques secondes au même endroit. Étourdissant à suivre à la jumelle, alors imaginez avec une caméra. Photo prise près de Folha Seca, Brésil, le 06 août 2011 .

L'essentiel du débat porte sur la question éthique à savoir si la repasse doit être utilisée ou non sur le terrain. Personnellement, j'utilise la repasse, mais je dois avouer que je le fais beaucoup plus lors de mes voyages à l'étranger. Je m'en sers au Québec lorsque je suis à la recherche d'un oiseau rare et que je veux maximiser mes chances de le trouver. Ou lorsque je fais des relevés dans un but scientifique. Un oiseau dit "égaré" (i.e. loin de son aire de distribution normale) risque très peu de nicher à l'endroit où il se retrouve pour la simple raison qu'il est seul, donc le succès de reproduction est nul. Selon mon expérience, il est possible d'utiliser la repasse tout en respectant les oiseaux et ça m'attriste toujours lorsque je rencontre des gens qui sont drastiquement contre cette pratique. J'ai lu dernièrement un blogue de David Sibley sur le sujet et je trouve qu'il rejoint tellement ce que je pense que je vais reprendre plusieurs des points qu'il démontre dans ce blogue. Ce message se concentre sur les meilleures pratiques pour permettre aux ornithologues de profiter de la présence des oiseaux, tout en minimisant l'impact de la repasse sur les oiseaux et sur les autres ornithologues.

Résumé

Premièrement, il est important de mentionner que l'usage de la repasse est prohibée dans les parcs provinciaux ou fédéraux et dans les refuges fauniques. Il est aussi illégal de déranger toute espèce en danger ou quasi-menacée (la repasse est interprétée alors comme un dérangement important). Les impacts négatifs de la repasse apparaissent davantage dans les régions où la pression des ornithologues est plus grande. Il est vivement recommandé d'éviter l'emploi de la repasse dans ces endroits. Où et comment l'utiliser dans d'autres situations revient à la conscience de chaque ornithologue.

Pour être plus efficient et diminuer le dérangement auprès des oiseaux:

a) Ayez un plan bien établi en choisissant l'endroit et l'espèce désirée (ne faites pas que produire des sons)

b) Au début, ne jouez que quelques extraits sonores, pas plus de 30 secondes à la fois, ensuite faites une longue pause avant le prochain extrait (i.e. plus de temps de silence que de temps de repasse). Après cinq minutes, on arrête, mais on reste alerte.

c) Soyez subtil et essayez de taquiner assez l'oiseau pour qu'il vienne se percher à la vue, et non pour qu'il entreprenne un combat avec vous.

Pour diminuer le dérangement envers les autres ornithologues:

Ne prenez personne par surprise. Annoncez votre intention de faire jouer un enregistrement et tenez l'appareil au niveau des épaules pendant qu'il est en fonction (pour éviter toute confusion ou toute frustration).

Gardez le volume de l'appareil bas et n'utilisez que des extraits de chant. Ne diffusez pas un son fort et continu.

Dans quelles circonstances la repasse fonctionne-t-elle ?

La repasse fonctionne le plus avec un oiseau territorial pendant la saison de nidification, quand l'oiseau réel croit que l'enregistrement qu'il entend provient d'un rival qui désire prendre possession de son territoire ou conquérir sa partenaire. Le mâle territorial va idéalement sortir de l'ombre pour confronter l'intrus en patrouillant nerveusement les limites de son territoire et en vocalisant pour signifier sa présence; il peut aussi rester silencieux et se rapprocher de sa femelle pour éviter un adultère toujours possible. Pour sa part, la femelle va quelquefois s'approcher en entendant l'enregistrement pour voir le nouveau venu et peut-être même pour solliciter une certaine attention. La repasse peut éveiller la curiosité de n'importe quelle espèce quelque soit la période de l'année, mais la réponse est plus dramatique chez un oiseau territorial en pleine saison de reproduction. Elle sera la plus faible chez un oiseau non territorial, en déplacement migratoire.

Le débat

Arguments en faveur de la repasse:

Ces arguments sont spéculatifs et/ou subjectifs et ils assument que vous acceptez la prémisse que, en tant que observateur d'oiseaux, nous avons absolument besoin de (ou que nous devons) voir l'oiseau pour pouvoir le comptabiliser (ceci pourrait facilement être le sujet d'un autre débat).

  1. La repasse permet aux observateurs d'apprécier davantage les oiseaux (de façon analogue à ce que permet les postes d'alimentation). L'oiseau est attiré à découvert (à la vue des observateurs), ce qui serait difficile sans l'utilisation de la repasse.
  2. La repasse réduit la nécessité d'envahir physiquement l'habitat d'un oiseau. Par le fait même, elle réduit les dommages causés à l'habitat et au dérangement des oiseaux. Par exemple, jouer un enregistrement à partir du bord de la route peut permettre à vingt personnes de voir un oiseau et c'est de beaucoup préférable pour l'oiseau (et pour l'intégrité de l'habitat) que de voir ces mêmes vingt personnes marcher dans le dit habitat.
  3. La repasse vise une seule espèce, sans déranger les autres espèces, ce qui semble mieux que d'envahir physiquement le territoire d'un oiseau ou d'utiliser un autre moyen pouvant affecter un plus grand spectre d'espèces comme le chuintement (pishing) qui excite toutes les espèces présentes sans distinction.
  4. Il est possible, dans certaines circonstances, que la repasse puisse accroître le statut social d'un mâle parmi ses pairs (voir les résultats de recherche énoncés plus loin).

Arguments contre la repasse:

La plupart de ces arguments sont spéculatifs, seulement le premier listé est documenté par une recherche concentrée sur une seule espèce, et les deux derniers ont des impacts éthiques sur les autres ornithologues:

  1. Les repasses agressives (avec l'oiseau réel projetant l'image d'un "perdant") peuvent causer à un oiseau mâle dominant la perte de son statut envers ses rivaux et sa partenaire, conduisant même cette dernière à rechercher des copulations extra maritales (voir recherche plus loin).
  2. La repasse cause un stress inutile et artificiel à l'oiseau. Le mâle territorial consomme une énergie précieuse à chasser un intrus qui n'existe pas réellement.
  3. La repasse attire l'oiseau en terrain ouvert et l'expose ainsi à ses prédateurs.
  4. La repasse distrait les oiseaux d'activités plus vitales, comme la recherche de nourriture.
  5. Les ornithologues détestent entendre un enregistrement électronique, car il les distrait de l'expérience "naturelle" de l'observation des oiseaux.
  6. Les ornithologues vivent un stress accru induit par la confusion provoquée par le chant d'une espèce recherchée provenant d'un enregistrement.

Recherche

Aucune recherche n'a démontré un impact négatif de la repasse sur les oiseaux. Ça ne veut pas dire que cette pratique est bénigne, ça signifie seulement qu'aucun effet négatif n'a été documenté. Les effets qui ont été notés sont le niveau de la testostérone plus élevé chez les mâles et un comportent maternel accru (construction de nid, etc) chez des femelles exposées aux repasses.

Une étude a démontré un impact sur le statut des mâles. Quand un chant est joué dans les limites d'un territoire bien défini d'un oiseau, la réponse de ce dernier envers l'intrus est surveillée par les mâles et les femelles du voisinage. Au cours d'une étude (Mennill et al, 2002), des mâles de Mésange à tête noire, de haut rang social et exposés à des repasses très agressives, ont perdu leur statut privilégié dès que leurs partenaires et le voisinage les ont perçus comme des "perdants", incapables d'éconduire un intrus virtuel. Ceci démontra un manque d'aptitude et les partenaires se tournèrent vers d'autres mâles pour s'accoupler. Par contre, cette étude ne révéla aucun changement chez les oiseaux occupant un niveau social plus bas, mais on peut présumer que les oiseaux exposés à des repasses très occasionnelles pourraient potentiellement gagner en statut quand ils remportent la confrontation en éconduisant l'intrus.

Il est important d'insister sur le fait que ceci n'est qu'une seule étude, impliquant une seule espèce, et les résultats pourraient ne pas être applicables à d'autres espèces. Les chercheurs s'entendent pour dire que les effets de la repasse sont mal connus, mais ils sont probablement (et paradoxalement) à la fois importants et minimes.

Plusieurs cas ont démontré que les oiseaux s'habituent aux enregistrements sonores, en réagissant de moins en moins dès qu'ils se manifestent, et éventuellement, en les ignorant complètement. Pensons aux cris de détresse jouées quelquefois pour éloigner les goélands et les étourneaux des édifices publics ou de leurs dortoirs. Aussi la repasse s'est avérée un moyen judicieux pour attirer des espèces cibles vers des habitats de nidification appropriés (par exemple, des puffins et des sternes dans le Maine, des Viréos à tête noire en Oklahoma ou des Hirondelles noires au Québec et ailleurs). Dans ces cas, au moins, la repasse n'a pas éconduit des oiseaux en dehors de leurs territoires, mais les a plutôt attirés vers de nouveaux territoires de reproduction.

Quoi ne pas faire

En aucune circonstance nous ne devrions jouer un enregistrement continuellement ou à volume élevé. La quintessence d'une mauvaise étiquette en matière de repasse serait cet ornithologue qui se promène avec un appareil émettant un son en continu et à tue-tête. C'est inefficace, inutile, et c'est le genre de repasse le plus susceptible d'être nocif pour les oiseaux et d'être dérangeant aussi pour les autres observateurs.

UNE NOTE SUR LE VOLUME:   À l'usage, j'ai trouvé que l'amplificateur incorporé dans un appareil est suffisant pour toute situation de repasse. J'ai essayé même si le son émis était plus bas que celui de l'oiseau réel. Si vous avez un appareil muni d'un amplificateur incorporé, vous n'avez probablement pas besoin d'ajouter un amplificateur externe. Peu importe l'appareil utilisé, vous devez commencer avec un volume plus bas que ce que vous vous attendriez que l'oiseau réel va émettre.

Respecter les oiseaux

Planifiez soigneusement et apprenez l'habitat où l'oiseau peut se retrouver. Si vous l'avez déjà vu ou entendu à certains endroits, considérez d'abord ces endroits quand vous utiliserez des repasses. Vous devez être à l'intérieur du (ou très près du) territoire de l'oiseau si vous désirez obtenir une réaction de sa part.

Après avoir choisi l'endroit, faites vous un scénario. Visualisez l'oiseau qui sort à découvert. De quelle façon s'approchera-t-il et où se tiendra-t-il de façon à ce que vous ayez le plus de chance de bien l'observer ? Vous devriez jouer la repasse à partir d'un endroit où il peut exécuter une approche confortable, à l'intérieur de son habitat préféré, avec des ouvertures dans la végétation, des abords de végétation et/ou des perchoirs où il sera à la vue. Il faut que l'oiseau et vous-mêmes soyez confortables dans cette activité provoquée. Plusieurs repasses sont sans succès soit parce que l'oiseau n'osera jamais traverser un habitat qui ne lui convient pas du tout (perspective du côté de l'oiseau) ou soit que la végétation dense lui permettra une approche sous un couvert trop fourni. Il sera alors impossible de l'apercevoir, malgré tous les efforts que vous déploierez (perspective du côté de l'observateur).

Commencez en jouant les enregistrements avec parcimonie,  pendant quelques secondes seulement. Par exemple: deux ou trois chants, arrêtez, surveillez et écoutez patiemment.

Utilisez des courts extraits de chant. S'il n'y a pas de réponse, essayez à nouveau avec de très courts extraits, quitte même à arrêter en plein milieu d'un chant normal. Il faut taquiner l'oiseau assez pour qu'il se montre, mais sans poser un défi sérieux à son amour-propre.

Surveillez attentivement les environs. S'il n'y a pas de réponse évidente après 30 à 60 secondes, jouez un autre 15 à 30 secondes de chant. Souvenez vous que l'oiseau peut répondre en approchant silencieusement ou en restant près de sa partenaire. Aussi, une absence de chant n'indique pas nécessairement un manque de réponse et vous pouvez même considérer que vous êtes surveillé par l'oiseau. Scrutez attentivement la végétation afin de déceler un mouvement aussi subtil soit-il. L'oiseau peut se présenter sous différents angles.

Demeurez calme. Si vous ne détectez toujours pas de réponse, faites jouer l'enregistrement à nouveau, surveillez, attendez et répétez. Mais ne le faites jamais plus de cinq minutes et, surtout, résistez à l'envie de finir la séance avec une repasse prolongée et forte.

Revenez un peu plus tard. Plusieurs oiseaux restent silencieux lors de la repasse, mais ils se mettent à chanter quelques minutes plus tard. Si vous pouvez rester dans les environs et revenir plus tard après un délai de 10 à 30 minutes, vous pourriez alors découvrir que la repasse a finalement suscité l'intérêt désiré.

Respectez vos collègues ornithologues

Soyez courtois. Avant de commencer la repasse, demandez si quelqu'un s'objecte à cette activité.

Ne surprenez personne. Avant chaque repasse, avisez les gens que vous êtes sur le point de la faire (juste en disant "repasse" fera l'affaire) et tenez l'appareil au-dessus de vos épaules pendant la repasse afin que les autres ornithologues puissent voir d'un simple coup d'oeil d'où proviennent les sons émis.

Soyez discret. Gardez le volume bas et jouez seulement de courts extraits de son, 30 secondes ou moins. Prenez une pause pour surveiller et pour écouter une possible réponse.

Conclusion

Avec la repasse, vous taquinez un oiseau pour qu'il se présente à vous à découvert, tout comme vous le feriez pour un poisson en essayent de le convaincre de mordre à un leurre. Si le poisson ignore le leurre après un lancer, vous ne changerez pas le leurre pour un plus gros, pour un plus coloré, et vous ne l'enverrai pas directement sur la tête du poisson. Non, vous allez garder le même leurre et vous le lancerez soigneusement et avec doigté au-delà du poisson. Vous ramènerez ensuite la ligne avec finesse, toujours dans le but que le poisson morde cette fois-ci. De la même façon, si vous essayez d'attirer un oiseau à se montrer à découvert et qu'il démontre un certain intérêt à le faire, vous devez répéter le même procédé, mais avec un peu plus de finesse, en essayant de piquer toujours davantage la curiosité de l'oiseau.

Comme pour tous les autres sujets touchant les oiseaux, il y a encore beaucoup d'inconnu au sujet de la réponse à la repasse. Plus de recherches sur les effets de l'utilisation de la repasse, faites sur une plus grande variété d'espèces avec différents systèmes sociaux, seraient bien utiles. En attendant, soyons courtois et respectueux envers les oiseaux et nos confrères ornithologues. De cette façon, nous éviterons bien des conflits et ça nous permettra de jouir de l'ornithologie avec un impact minime sur les oiseaux.

7 commentaires:

Jean Laporte a dit…

Beaucoup de sagessse et d'expérience émanent de ce texte. Bravo.

Anonyme a dit…

Je ne savais pas que ce débat entre ornithologues était si actuel. J'aimerais bien Laval que tu prennes connaissance de l'article 15,1 du Règlement fédéral sur les oiseaux migrateurs et que tu nous reviennes là-dessus. Merci. Simon Théberge.

Unknown a dit…

C'est vraiment un superbe article ! Merci et bravo

Jean-Paul Lahache a dit…

Bonjour,
Merci pour votre article plein de bon sens, écrit sans parti pris. Bien loin de ce qui s'écrit généralement à propos de la repasse et de ceux utilisant cette technique.
jean-Paul de https://www.unregarddifférentsurlanature.com/

Unknown a dit…
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