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dimanche 24 janvier 2021

Des oiseaux en pandémie (octobre 2020) < 2 de 2 >

 

 

Octobre, c'est le mois où les arbres fruitiers offrent aux oiseaux une source appréciable de nourriture. Un apport calorique indispensable pour la suite de la migration qui les mènera sous des cieux plus cléments. Alors que certaines espèces se gavent de fruits, d'autres attrapent les arthropodes attirés par ces mêmes fruits. Les feuilles garnissent encore plusieurs essences d'arbres et d'arbustes et les passereaux les inspectent méticuleusement afin d'y trouver des larves, des cocons, des araignées ou des chenilles.    

 

C'est le 11 octobre et au Domaine de Maizerets que je croise une autre Petite Nyctale / Aegolius acadicus acadicus / Northern Saw-whet Owl. Le fait que j'en aie rencontré une autre l'avant veille au Cap Tourmente pourrait faire croire que ce petit strigidé est commun, mais il n'en est rien. C'est juste que l'espèce est en pleine migration automnale et que les relais le long du corridor migratoire sont souvent les mêmes d'une année à l'autre. Le site du domaine est reconnu pour accueillir cette chouette. Plusieurs individus s'y arrêtent successivement de sorte qu'elle est reportée avec une certaine régularité tout au long de l'automne. 

 

 

Le Roitelet à couronne rubis / Regulus calendula calendula / Ruby-crowned Kinglet se voit encore tard à l'automne. Lui aussi passe en vagues migratoires en provenance de la forêt boréale où il niche. Peut-être, comme la légende le dit, va-t-il entreprendre sa migration bien installé sur le dos d'un aigle? Le roitelet sur le dos du roi des oiseaux!

 

 

La Paruline des ruisseaux / Parkesia noveboracensis / Northern Waterthrush ne niche pas sur le site, à ma connaissance, mais elle s'y rencontre au printemps et à l'automne. Elle est cependant très discrète et sa robe sombre ainsi que son habitude de se nourrir au sol font qu'elle passe facilement inaperçue.


 

Il y a des années où on ne voit pas du tout le Jaseur boréal / Bombycilla garrulus pallidiceps / Bohemian Waxwing. C'est une espèce sujette à envahir des territoires certaines années alors qu'elle peut en être absente pendant de longues périodes. En temps ordinaire, ce jaseur se nourrit essentiellement de baies ou de fruits d'hiver. En période de reproduction, il devient insectivore. Son espérance de vie est d'environ 13 ans. Il est plus gros que son cousin le Jaseur d'Amérique et il s'en distingue principalement par ses sous-caudales rouges et les marques blanches et jaunes qui ornent ses ailes. Son trille plus vacillant est aussi un bon indice.  

 

 

En automne, quatre des six espèces de grives du Québec peuvent être présentes successivement sur le site du Domaine de Maizerets. Elles s'arrêtent pendant quelques jours dans les arbres fruitiers. Voici une Grive à dos olive / Catharus ustulatus swainsoni / Swainson's Thrush qui, en période migratoire, est la deuxième plus abondante espèce de grive sur le domaine après la Grive solitaire.

 

   

Octobre est le mois où on assiste aux dernières vagues migratoires du Merle d'Amérique / Turdus migratorius migratorius / American Robin. Le 12 octobre, nous en observons 36 au Domaine de Maizerets. Comme les autres frugivores, ils se gavent de fruits rouges. Le lendemain, nous n'en observons que deux.

 

 

Le 15 octobre, nous nous rendons à Sainte-Marie-de-Beauce pour visiter le Domaine Taschereau Parc Nature. Nous sommes vraiment ravis de découvrir un parc très bien aménagé et abritant une bonne variété d'habitats. Merci à Christian Chevalier pour l'information. Nous y observons notre premier Durbec des sapins / Pinicola enucleator leucura / Pine Grosbeak de l'automne. C'est de bonne augure pour la saison froide qui s'en vient. Lui aussi peut-être commun une année et rare la suivante.

 

 

Et voilà qu'un mâle de Gros-bec errant / Coccothraustes vespertinus vespertinus / Evening Grosbeak vient se percher dans le même arbre que le durbec. Décidément, ça sent l'hiver au Domaine Taschereau.

 

 

Un peu plus loin en forêt, c'est une femelle de Gros-bec errant qui fait partie d'une bande d'environ 10 individus.

 

 

C'est l'automne que l'on voit davantage le Grand Héron / Ardea herodias herodias / Great Blue Heron. Et c'est bien normal après une saison de reproduction. Ce grand échassier niche en colonies près ou dans les points d'eau en forêt ou en milieux ouverts. À moins de vivre près d'une colonie, nous le voyons souvent à l'unité ou en petit nombre au printemps et à l'été. À l'automne, des nombres impressionnants peuvent être observés le long du fleuve et à marée basse. Cet immature se tenait en bordure du principal point d'eau dans le parc.

 

   

Les canards observables au Québec sont d'une grande beauté. Les différentes espèces exhibent des manteaux souvent plus spectaculaires les uns que les autres. Le Harle couronné / Lophodytes cucullatus / Hooded Merganser est l'un de mes préférés. Cette photo est malheureusement prise de trop loin pour permettre d'apprécier toutes les nuances de son plumage, mais je ne pouvais résister à la tentation de pixeliser la scène. Comme on peut le constater, le plumage du mâle est toujours plus spectaculaire que celui de la femelle. Scène captée le 25 octobre à la Base de Plein Air de Sainte-Foy.

 

 

Et oui, le temps des pommes n'est pas seulement pour les humains. Nous sommes toujours le 25 octobre, mais au Domaine de Maizerets. Les oiseaux doivent être opportunistes s'ils veulent survivre. Ils doivent profiter de toutes les situations qui se présentent à eux pour se sustenter. Les pommettes tombées au sol n'auront pas le temps de se décomposer grâce à l'appétit de cet immature de Goéland à bec cerclé / Larus delawarensis /  Ring-billed Gull.

 


@ bientôt pour la suite de l'année 2020.

 

mardi 10 décembre 2013

Le + petit, le + grand et le + beau.



Lorsque nous faisons une sortie en nature, il est impossible de savoir à l'avance ce que nous découvrirons. Souvent nous planifions une sortie dans le but d'observer telle ou telle espèce, mais rien n'est jamais garanti. En 2013, Anne et moi n'avons pas encore ajouté le Harfang des neiges sur notre liste annuelle. Et comme l'hiver 2013-2014 semble être un "hiver à harfang", il ne fallait pas manquer le train. C'est donc samedi matin le 7 décembre que, après avoir regardé les mentions rapportées sur le forum Ornitho-Qc et sur la ligne rouge locale du COQ, nous décidons de nous essayer au bout du rang des Beaumont, dans l'arrondissement Sainte-Foy, ville de Québec. Nous découvrons un superbe chemin en milieu agricole, mais aucune trace de harfang. La destination sûre qui s'impose est donc le chemin d'Azur près de Saint-Vallier / La Durantaye, la fameuse "route des harfangs" popularisée par Jacques Samson, chroniqueur au journal "Le Soleil".

Et là nous ne sommes pas déçu. Avant même que nous n'empruntions le chemin d'Azur, voilà que Anne repère un Harfang des neiges / Bubo scandiacus / Snowy Owl  immature posé dans un champ. Même s'il est éloigné, je ne suis pas du genre à le déranger en essayant de l'approcher pour réussir une meilleure photo. Je prends ce que la nature me donne et je fais avec. Après environ cinq minutes de guet, bien assis dans le véhicule, voilà que nous voyons s'approcher un petit groupe de Plectrophanes des neiges / Plectrophenax nivalis nivalis / Snow Buntings.

Le premier plectrophane attire l'attention du rapace et nous assistons presque à un contact visuel entre les deux comparses de la toundra. "Peut-être se sont-ils déjà rencontrés dans le nord du Québec ?" que je me demande intérieurement. "Qui sait ?".



Et cet éclaireur est bientôt suivi du reste de cette petite volée comptant une vingtaine d'individus tout au plus.




Aussi surprenant que cela puisse paraître, le harfang peut très bien s'accommoder d'un plectrophane comme amuse-gueule. Pour connaître la panoplie de proies potentielles de ce rapace autant diurne que nocturne, je vous réfère à un article écrit en janvier 2013 à l'adresse suivante. Et voilà donc deux espèces nichant dans le grand nord du Québec et qui nous font le bonheur de nous visiter en hiver. Ça fait bien plus d'une décennie que le harfang ne s'était pas montré en si grand nombre sous nos latitudes. Dans les années 1970-80, on pouvait l'espérer aux quatre ans et c'était réglé comme une horloge.

Après une si belle rencontre, nous nous dirigeons vers le Domaine de Maizerets, ville de Québec. Le PLUS PETIT de nos strigidés, la Petite Nyctale / Aegolius acadicus acadicus / Northern Saw-whet Owl y est observée depuis quelques jours. Depuis 2005, nous ne comptons plus les tentatives avortées pour l'apercevoir dans ce parc municipal. Et voilà que le 7 décembre 2013 est la bonne journée. La chouette lilliputienne est cependant bien camouflée dans une épinette et cette photo est le mieux que je peux en tirer... mais ça me convient très bien.


La prochaine destination nous amène dans le Parc linéaire de la rivière Beauport, ville de Québec. Ce qui nous attire là est la présence du PLUS GRAND des strigidés québécois, le Grand-duc d'Amérique / Bubo virginianus virginianus / Great Horned Owl. Nous avons devant nous une grosse femelle au plumage foncé. Un observateur rencontré sur le terrain nous dit qu'il voit quelques fois le mâle reconnaissable à son plus petit gabarit et à son plumage plus gris. C'est vrai qu'elle est énorme. Quelle différence avec la petite chouette observée antérieurement. Elle aussi se tient dans un conifère, mais il est de taille supérieure. En cette fin de journée, elle se baigne des derniers rayons de soleil avant de s'activer durant la nuit.


Et c'est le dimanche matin que nous nous rendons en véhicule à environ dix minutes de la maison. Je suis bien intrigué de voir le PLUS BEAU canard du monde, le Canard mandarin / Aix galericulata / Mandarin Duck, même s'il s'agit indubitablement d'un échappé de captivité et qu'il se tient dans un environnement tout-à-fait incongru. Beaucoup de travaux d'infrastructure routière ont été faits au cours des deux dernières années sur le tronçon de l'autoroute Robert Bourassa. Des bretelles d'accès et de sortie ont été modifiées et, au niveau du boulevard du Versant nord, une énorme dépression entre des voies très achalandées a permis une accumulation d'eau appréciable. La nature ayant horreur du vide, il n'en fallait pas moins pour attirer des Canards colverts, accompagnés par un splendide mâle de Canard mandarin. D'où vient-il ? On ne le sait pas. À l'état sauvage, ce dernier fréquente les étangs, les petits lacs et les mares, toute étendue d'eau douce aussi modeste soit-elle pourvu qu'elle se situe à proximité d'une forte densité d'arbres, d'arbustes et d'arbrisseaux d'essences les plus diverses dont certains surplombent la surface de l'eau. Ces exigences ne sont pas sans rappeler celles de son cousin le Canard branchu / Aix sponsa / Wood Duck. Ils sont d'ailleurs les deux seuls représentants du genre Aix. Le Canard mandarin n'est considéré à l'état sauvage que dans le nord est de l'Asie.

Le Canard mandarin mâle a le dessus de la tête vert et roux cuivré, les joues partiellement blanches, le bec rouge. Une touffe de grandes plumes orange dressées, en forme d'éventail, retombe sur le haut des ailes. Une double ligne blanche accolée d'une double ligne noire encadre les côtés de la poitrine brune et blanche. Le ventre blanc précède une queue relativement longue et noire. Enfin, les plumes ornementales brun-orange des ailes sont des rémiges tertiaires, ses ailerons lui ont valu le nom scientifique de galericulata qui en latin signifie 'galère'. *



Il est un canard de surface : il nage bien mais il ne plonge que très rarement et uniquement en cas de danger. Il se déplace également avec aisance sur la terre ferme et il ne lui déplaît pas de se percher à des hauteurs variables dans les arbres où il peut trouver abri et refuge en cas de nécessité. D'autre part, le rapport entre l'envergure des ailes et son poids lui permet d'obtenir une très bonne navigabilité et d'être considéré comme un des meilleurs anatidés en ce qui concerne la qualité de vol. En bref, on peut le considérer comme un excellent canard "tout-terrain". * 


Il est omnivore. En plus des graines et des fruits qu'il prélève sur la végétation forestière, il se nourrit d'insectes aquatiques et de petits poissons qu'il capture aux alentours et à l'intérieur des mares. *

 


Après avoir vu le + petit, le + grand et le + beau dans la même fin de semaine, comment ne pas se sentir privilégiés ?  La nature est belle et généreuse.


À bientôt,


Bibliographie consultée

* http://www.oiseaux.net/oiseaux/canard.mandarin.html






mardi 20 mars 2012

Petite Nyctale / Aegolius acadicus



J'ai toujours eu un penchant marqué pour les hiboux et les chouettes. Comme ce sont des êtres qui vivent habituellement à l'envers de nous, i.e. qu'ils s'activent la nuit alors que pour nous c'est le jour, c'est toujours spécial de tomber nez à bec avec cet être énigmatique. Et le regard intense qu'ils nous lancent ne nous laisse jamais indifférent et il peut même nous faire passer par diverses émotions selon la grosseur du rapace nocturne. Ce regard peut être comique (dans le cas des nyctales et des chevêchettes), intriguant (dans le cas des hiboux et des chouettes de taille moyenne) ou littéralement inquiétant (dans le cas du Grand-duc d'Amérique). En fait, quand un Grand-duc nous fixe avec ses grands yeux jaunes, nous avons l'impression qu'il voit à travers de nous, tellement son regard est perçant et profond. Je suis bien content, à ce moment-là, de ne pas avoir la taille d'un Lièvre d'Amérique, sa proie préférée.

Contrairement à l'idée largement répandue, il peut arriver que les hiboux vocalisent le jour. Et c'est toujours un beau cadeau que le strigidé nous fait, car il est habituellement très difficile à localiser lorsque nous devons compter seulement sur la vue. Son plumage cryptique, son comportement léthargique en plein jour et son habitude d'adopter un dortoir situé dans un feuillu ou un conifère fournis, concourent à lui assurer une bonne retraite en plein jour.

Je finis mon dernier billet en parlant d'un essai manqué à la Base de Plein Air de Sainte-Foy alors que je reviens à la maison bredouille, n'ayant pas réussi à trouver la Petite Nyctale / Aegolius acadicus / Northern Saw-whet Owl tant souhaitée. Ce strigidé est la plus petite chouette observable au Québec. De moeurs plutôt nocturnes, il faut souvent compter sur la chance pour croiser ce rapace petit format en plein jour. Le meilleur temps pour le faire est en début de printemps (mars-avril) alors que l'oiseau est actif vocalement pour revendiquer un territoire et attirer une femelle. La nyctale devient assez agressive lorsqu'on fait la repasse de son chant et elle est alors facile à attirer (surtout durant la période de nidification). Il semble que le printemps 2012 en soit un très hâtif, d'environ deux semaines sur les dates d'arrivée colligées depuis quelques décennies. Depuis environ une semaine, plusieurs ornithologues amateurs ou professionnels font des sorties nocturnes afin de documenter la présence des hiboux à travers la province de Québec, au sud du 50ième parallèle. Cette activité se fait dans le cadre de l'Atlas des oiseaux nicheurs du Québec.

Des échanges tout à fait intéressants ont eu lieu dernièrement sur le forum de discussion de cette organisation sur les différentes techniques rattachées à l'activité d'écoute. Louis Imbeau, un biologiste établi en Abitibi, nous a transmis cette information que je me fais un grand plaisir de transmettre via ce billet.

"Les nyctales sont véritablement des oiseaux nomades qui recherchent les sites avec une abondance de rongeurs. Il n’y a aucune fidélité au site de nidification dans le cas de la Petite Nyctale. En Ontario, le nombre de mâles chanteurs Petites Nyctales est bien corrélé à l’abondance de petits mammifères, selon une publication scientifique récente.  L’abondance de couples dans des réseaux de nichoirs varie annuellement de façon importante, et tout indique que les adultes se déplacent et nichent d’une année à l’autre là où les rongeurs sont abondants. Il semble que 2012 soit une bonne année dans les Laurentides, nous avons eu une année exceptionnelle en Abitibi en 2006 pour cette espèce. Profitez-en pendant que ça passe! Quand les mâles seront appariés et que la ponte sera terminée, vos sorties redeviendront beaucoup plus calmes. Le « pic » de chant s’étale sur 2-3 semaines uniquement."

Personnellement, je ne savais pas que les nyctales pouvaient être nomades. Et peut-être que certains individus adoptent un territoire où la compétition est moins forte et où les proies sont en nombre suffisant pour assurer la survie. Je connais un endroit, situé à une soixantaine de kilomètres de chez moi, où l'espèce est présente depuis une bonne décennie. Et, c'est le samedi 17 mars que je décide de m'y rendre avec Anne. Nous arrivons sur les lieux vers 14h30, sous un soleil radieux et une température avoisinant les 8°C. J'émets son sifflement qui consiste en deux notes assez graves.

Je répète l'exercice de 6 à 8 fois, en gardant une couple de minutes entre les séances qui ne durent pas plus d'une dizaine de secondes chacune. Et voilà que la nyctale répond. Je me tais et nous nous approchons du lieu de provenance du son. Mais elle devient muette lorsque nous parvenons à proximité. Alors que je commence à désespérer vraiment, la voilà qui recommence son monologue tout près. Je continue à siffler et je perçois du coin de l'oeil le mouvement d'un oiseau de petite taille qui arrive en vol, mais je ne sais pas exactement où il s'est perché. La nyctale nous confirme son identité vocalement. Mais, malgré nos efforts, impossible de la repérer. Elle finit par s'envoler en passant au-dessus de nous et elle traverse la route.

Je siffle encore quelques fois et elle finit pas se percher de façon à ce qu'on la voit. Le temps de prendre quelques photos et nous la laissons en paix. Ce n'est pas la première fois que je fais réagir une nyctale en plein jour. La dernière fois où je l'avais fait, il était 12h30 et le soleil était tout aussi présent.







La chouette lilliputienne a su encore gagner mon coeur et c'est toujours aussi motivant de voir que, malgré toutes les détériorations d'habitat (l'habitat actuel où CETTE nyctale vit s'est dégradé au cours de la dernière décennie), elle continue à survivre en jouant son rôle si important dans la niche écologique où elle évolue.

En terminant, une autre belle rencontre dans un boisé adjacent:



Oui, cette Bécasse d'Amérique / Scolopax minor est elle aussi en avance de deux semaines sur les dates d'arrivée historiques.

Le meilleur s'en vient !!!